On sait que le sujet de l’école privée est conflictuel. Mais au-delà de la polémique, il est utile de garder à l’esprit les données chiffrées d’une question qui révèle un enjeu politique majeur : quelle ambition d’émancipation sociale avons-nous pour notre système éducatif ?
Il est des sujets capables, en quelques minutes de transformer un repas de famille en remix moderne de Fort Alamo, avec bataille de choucroutes et jets de saucisses possibles en fonction des quantités de vin d’Alsace ingurgitées dans la phase d’observation initiale. On en connaît tous quelques-uns… pour les adeptes de « sport », il paraît que certaines saillies concernant les qualités ou défauts supposés d’équipes de foot, que mon ignorance m’interdit de nommer, peuvent amener de longues inimitiés. D’autres sujets nous guettent. La corrida pourra avantageusement animer un souper, ou bien, et ce n’est pas incompatible, l’annonce de conversion au véganisme d’un des invités à l’arrivée d’une côte de bœuf préalablement bien arrosée de Côte Rôtie, de Côte de Bourg ou de Blaye (à votre guise). Mais à n’en pas douter, un des sujets les plus propices à marquer nos antagonismes latents reste le débat sur « l’école libre » !
Le libellé est à lui seul un programme… une mise en bouche qui mérite sarcasme, car, jamais nous ne pourrons nous vanter, au contraire de certains de nos interlocuteurs putatifs, d’être d’ardents défenseurs de « l’École assujettie ou captive »… c’est moins tendance, moins qualitatif comme adjectif. En tout cas, un conseil avant de vous lancer dans le débat… veillez à votre propre sobriété et à celle de vos comparses, mieux vaut avoir les idées claires pour aller à cette conversation.
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