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Politique industrielle en Europe : un système qui se délite

By | Europe, Tapage 32
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Il y a dix ans le peuple français refusait le TCE. Mais l’oligarchie financière a méprisé cette expression populaire en poursuivant la mise en oeuvre institutionnelle et économique de sa logique néo-libérale. Le chômage de masse en est une conséquence particulièrement dramatique mais qui ne doit pas en cacher une autre encore plus difficilement réversible : l’inexorable processus de désindustrialisation de la France.

En politique, il faut distinguer deux plans : celui des règles du jeu définies par les institutions, les lois et celui du jeu proprement dit, soit la façon dont les peuples et leurs gouvernants se comportent dans le cadre de ces règles. Or, ces fameuses règles qui régissent les grands leviers de l’économie en Europe depuis plus de trente ans sont connues. Il s’agit du libre-échange généralisé, de la monnaie forte et de la financiarisation dérégulée de l’économie, principes qui ont été constitutionnalisés il y a dix ans dans le fameux TCE (Voir l’article de Jean Denis). Parmi les nombreuses conséquences sociales et économiques particulièrement délétères de ces principes, il y en a une que la plupart des médias passent sous silence ou qu’ils évoquent hypocritement en accusant le « cout salarial trop élevé » ou le poids insupportable des « charges sociales » : il s’agit du processus progressif et inexorable de destruction de l’activité industrielle dans notre pays. On pourrait se contenter de souligner que ce déclin s’est traduit par la perte sèche, en France, de plus d’un million d’emplois dans le secteur industriel depuis dix ans, mais il n’est pas inutile de regarder comment – et au bénéfice de qui – a été organisé ce naufrage. Read More

La construction européenne, rêves et désillusions

By | Europe, Tapage 32
UEL’Union Européenne souffre aujourd’hui des maux liés aux conditions même de sa création, de la nature de ses institutions ainsi que des dérives libérales et mondialistes depuis plus de 20 ans. Le rêve européen s’est brisé sur la technocratie, le libre échangisme et l’austérité.

Dans les années 1950-1957, la création des Communautés européennes répondait à un triple dessein. D’abord l’ambition d’un rassemblement des nations européennes et de l’élimination de l’opposition séculaire entre la France et l’Allemagne. C’étaient les rêves de réconciliation du Lorrain Robert Schuman, associé à deux autres hommes-frontières, le Rhénan Konrad Adenauer et l’Italien du Trentin Alcide de Gasperi. Ensuite la réalisation d’une fédération européenne à partir de la mise en commun des industries lourdes puis du développement en commun d’une industrie atomique civile ainsi que la mise en place d’un marché commun général, prélude à l’unité européenne comme le Zollverein, l’union douanière des États allemands, avait précédé l’unité allemande. Enfin le recours à une méthode originale et empirique dite « fonctionnaliste » par les conseillers de Robert Schuman, Jean Monnet et l’équipe du Commissariat au Plan, éloignée de la démarche fédéraliste classique

Du marché commun au libre-échange
La querelle du marché commun et du libre-échange s’est développée dès les années 1957-1958. Les États non membres du Marché Commun (CEE) souhaitaient établir avec ce dernier une vaste zone de libre-échange, demandant l’extension à l’ensemble de l’Europe des avantages que les États membres venaient de se consentir, notamment la suppression des barrières douanières. Un débat fondamental s’est donc ouvert entre deux conceptions. Du côté des six États fondateurs (France, Allemagne, Italie et les trois États du Bénélux), un volontarisme politique et une volonté de donner naissance à un marché commun et des politiques communes. Du côté britannique, scandinave et autres, une formule libre-échangiste, à finalité purement économique, excluant l’existence de barrières douanières aux frontières de la CEE. Read More

La cope est pleine

By | Pays de maux, Tapage 32

CGprObaW8AAQqWBOn le savait fort embarrassé dans les big-affaires, vacillant après s’être pris les pieds dans les rideaux de son mariage, vexé de «l’insulte» de Sophie Marceau (qui ne regrette rien…) et renié définitivement des états majors ex-umpistes (qui n’ont assurément pas besoin de la batterie de casseroles qu’il trimbale), mais se faire insulter par un droïde… ça dépasse les bornes ! (automatiques…) si même les machines s’y mettent ça devient inhumain… L’édile outragé s’est alors empressé, armé du bras de la justice de faire avouer l’horodateur insolent qui, dans un ultime râle a craché le boulon : un hacker, venu du futur, aurait été envoyé pour pirater le logiciel de gestion du parc de stationnement dans le but de l’empècher de devenir président en 2017…

Désormais avec JFC, c’est «Terminator» en bas de chez vous…

Les pavés de la discorde à Claye

By | Pays de maux, Tapage 32
les pavés de la discorde

les pavés de la discorde

Tout a commencé un dimanche matin, vers 11h, dans la seule rue commerçante de Claye-Souilly, alors que je scrutais les nouveaux «faux pavés» de la toute nouvelle rue, qui à mon grand étonnement étaient déjà entrain de se fissurer… Un solide briard d’environ 50 ans semble s’intéresser à mon examen approfondi du revêtement et s’approche pour constater avec moi la malfaçon. Une conversation s’engage alors, d’abord sur le montant des travaux que le bon citoyen semblait avoir appris par coeur (à moins qu’il ne lui soit plutôt resté en travers de la gorge). Puis rapidement et sans aucune retenue, sur les travers de l’édile locale en matière de gestion de sa moyenne commune. Et là, le bon briard se làche : il commence par les copinages éhontés d’une société qui fait dans le béton et l’immobilier et nourrirait avec l’élu en chef une relation mutuellement fructueuse.

A titre d’exemple le bon clayois me parle d’un bâtiment du milieu de la rue commerçante (encore elle) qui aurait été préempté par la mairie alors qu’elle était en vente pour la revendre à l’ami de toujours… le bétonneur. Pour procéder à l’acquisition en toute discrétion, l’ami fit même l’effort de faire un anagramme avec le nom de sa première entreprise… Y en a là-dedans ! Depuis, tout est reconstruit, loué et au prix fort puisque le nouveau «pas de porte» va exercer dans une rue toute neuve ! C’est d’ailleurs au sujet des travaux de la dite rue que l’histoire, toujours racontée par l’habitant loquace, devient franchement croustillante.

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