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Ciné : «  Au nom de la terre  »

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Devoir survivre avec moins de 300€ par mois, voilà le sort d’un tiers des agriculteurs en France, résultat de quarante ans d’évolution du monde agricole et de ses échecs.

Le journaliste Edouard Bergeon, 36 ans, fils et petit-fils de paysan, avait déjà tourné un documentaire Les fils de la terre, retraçant l’itinéraire d’un producteur de lait du Lot, pris dans l’engrenage infernal : pressions de la banque, course vers le gigantisme, surendettement, surcharge de travail, dépression. L’éleveur, en dépôt de bilan, avait fait une tentative de suicide pendant le tournage – il va beaucoup mieux depuis et s’est reconverti au bio. Le documentaire attire l’attention du producteur de cinéma Christophe Rossignon (La Haine, Welcome, La Loi du marché) lui-même fils et frère d’agriculteurs. Guillaume Canet, ému également par cette cause, propose de produire une fiction, dont il accepte de jouer le rôle principal. (…)

Illustration : Les glaneuses – 1855 – Millet, Jean-François – Gravure

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La très rentable privatisation des sociétés d’autoroutes

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Entièrement privatisées en 2006 pour des montants sous-évalués et au moment où elles devenaient rentables après de lourds investissements publics, les sociétés d’autoroutes bénéficient d’une scandaleuse rente de situation qui perdure quelque soient les gouvernements.

En 10 ans, les profits issus des péages ont augmenté de près de 20%. Les sociétés d’autoroute se portent pour le mieux et distribuent entre 2 et 4 milliards €/an de dividendes à leurs actionnaires, une rente qui va continuer de croitre.

Une vente en deux temps
L’État commence à céder ses parts dans les sept sociétés d’autoroutes dès 2001, sous le gouvernement de Lionel Jospin, mais c’est en 2002 que Bercy propose au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin le projet de privatisation. Au cours d’un conseil restreint avec le ministre des transports de l’époque Gilles de Robien, il a été décidé qu’on ne privatiserait pas les autoroutes et que le revenu annuel financerait les travaux routiers indispensables. Mais en 2005, Bercy arrive à convaincre le nouveau premier ministre Dominique de Villepin de privatiser afin de « faire baisser la dette ». (pour lire la suite, développer l’article)

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Les néolibéraux ont un sport favori : la chasse aux biens communs (p6). Ils le pratiquent dans le monde entier sur les ressources naturelles jusqu’à leur épuisement (p10 et 11) et, en France,  sur les services  issus d’investissements publics comme les autoroutes (p4 et 5) et les aéroports (p8 et 9). La raison est simple : augmenter leur profit (p7) au mépris de l’idée républicaine d’égalité. En Amérique latine – Argentine, Chili et maintenant Brésil – cette prédation a déjà montré ses effets pervers (p12 et 13). Obstiné dans ses erreurs parfois tragiques (p16) le gouvernement Macron  a, lui, une nouvelle proie avec la retraite par répartition  qu’il veut dépecer et livrer aux opérateurs privés (p14). Résistons par tous les moyens en gardant du temps pour lire (p19), voir des expositions originales (p15) et aller au cinéma (p18).

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