Tapage 48

Le Tapage 48 est arrivé dans toutes les boites !

D’une tension à l’autre

Partons d’une constatation indéniable : nous sommes tous soumis à la gravitation universelle. On peut n’y accorder aucun intérêt ou passer sa vie à l’étudier avec des équations complexes ou encore chercher les moyens sophistiqués de la défier en volant dans les airs. Mais  personne, strictement personne, ne peut s’en affranchir. En politique c’est pareil. Le capitalisme subit lui aussi une loi universelle et tendancielle imparable : celle de ses propres contradictions.
Et comme la gravité avec les corps, ces contradictions entrainent les capitalistes dans une chute inexorable qu’ils tentent vainement de retarder.

Lula avait l’adhésion du peuple brésilien ; alors il  a fallu l’emprisonner et soutenir un nostalgique de la junte militaire. Le peuple italien refuse les diktats de Bruxelles ; alors il faut le diaboliser en le présentant comme un peuple intrinsèquement fasciste et raciste. Les anglais ont voulu sortir de l’Union Européenne ; alors il faut leur faire peur, les isoler, les sanctionner, les punir. Des leaders d’opposition deviennent populaires ; alors il faut les discréditer et perquisitionner à leur domicile comme on le fait pour des malfrats.  Oui, la liste serait longue de toutes ces branches vérolées auxquelles le capitalisme essaie pitoyablement de se raccrocher. Une des pires est cette oligarchie médiatique servile qui tente encore de nous faire croire qu’en dehors de la loi pure du marché libre et non faussé, il n’y aurait que le chaos du fascisme.

Citoyens, ne nous laissons pas entrainer dans cette chute dont on perçoit l’accélération progressive. Car on connaît le remède : un peuple souverain se dotant ne nouvelles institutions pour promouvoir un modèle social, laïque et internationaliste.

Ce numéro 48 d’automne est en accès libre. Alors, bonne lecture !