Les Meldois ont été conviés à se rendre dans un lieu de retrait pour obtenir un masque gratuitement. L’obtention de ce masque est soumise à la présentation d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile, d’un justificatif du nombre de personne vivant dans le foyer et d’une fiche de renseignements dûment remplie ! (voir photographies)
Sommes-nous des délinquants qui allons prendre plus de masques qu’il nous faut ? Pour en faire un trafic ? Sommes-nous des enfants qui ne comprenons pas l’importance de la situation ?
Sur les grilles du lieu de retrait des masques, on pouvait lire sur une affichette : « Monsieur Copé et le conseil municipal vous offrent des masques ».
Est-ce que Monsieur Copé les aurait payés de ses deniers ? Comment oser affirmer qu’on offre des masques qui sont payés avec l’argent du contribuable ? Est-ce que, pendant le confinement, nous sommes revenus au temps des rois et que notre bon seigneur nous fait cadeau, avec notre argent, du moyen d’éviter de surcharger les services hospitaliers que son parti politique a contribué à détruire ?
Après avoir proféré mensonge sur mensonge, fait prévaloir le profit sur la santé, saccagé le service public hospitalier, s’être débarrassé des unités de production indispensables, pris de mauvaises décisions, le gouvernement a fait appel au « sens civique des Français » pour respecter un confinement de deux mois, seule parade à la pandémie suite au manque de moyens et à la gestion déplorable du pays ; de plus ce gouvernement cherche à empêcher toute contestation en fichant les gens de toutes les façons possibles.
– suis une citoyenne responsable et je refuse d’être infantilisée. Je ne fournirai donc pas un dossier pour obtenir un masque.
– Je déplore le flicage permanent, le mépris des citoyens considérés comme des imbéciles qui ne comprennent ni l’intérêt de privatiser les retraites, ni l’intérêt des masques. Je refuse d’être une sous-citoyenne, je n’irai donc pas chercher mon masque gratuit que j’ai payé par mes contributions.
Le maire d’Athis-Mons a fait déposer dans chaque boite aux lettres de sa commune un lot de quatre masques.
Une lectrice de Tapage
